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L’humain est au coeur d'un système complexe qui évolue et change très rapidement. Avec ce blog nous partageons avec vous des informations, des pistes de réflexion et de compréhension sur l’humain.

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Impacts et coûts du stress au travail

Qui n’a jamais connu le stress, au travail notamment ? A moins d’être absolument hors du commun, vous avez régulièrement croisé sa route, voire en avez été l’une de ses victimes.

Le stress doit son nom du latin « stringere » (littéralement « mettre en tension ») et peut être défini comme l’ensemble des réactions biologiques et psychologiques d’adaptation de l’organisme face à une agression ou à une situation nouvelle ou inhabituelle.

On entend régulièrement parler d’un “bon stress”, celui qui permettrait de donner le meilleur de soi en augmentant la concentration et la réactivité, en opposition à un “mauvais stress”, qui rendrait quant à lui malade.
Si le stress devait être une personne, elle ne serait pourtant pas bipolaire à ce point. Scientifiquement parlant, il n’y a en effet ni bon ni mauvais stress, l’impact sur l’organisme et la santé restant le même.
Une personne régulièrement soumise au stress (même celui que certains définissent comme étant “bon”) finira par épuiser son corps et ses ressources, en luttant perpétuellement sans trouver d’issue.

Si le stress permet dans un tout premier temps d’accroître la productivité d’un salarié dans l’entreprise, lorsqu’un impact mental et/ou sur le corps se fait ressentir, il finit par générer des coûts non négligeables. Une étude du SECO estime en effet que le stress a coûté 10 milliards de CHF (plus de 8 milliards d’euros) en Suisse en 2010. Des chiffrages comparables se retrouvent dans tous les pays européens.

Pour contrer les risques liés au stress en entreprise, des mesures peuvent être mises en place pour en faire émerger les sources et être en mesure de cibler des actions pour rétroagir. Ces mesures, prenant en compte les différents aspects du sens du travail et du sens au travail des employés, doivent cibler des groupes spécifiques et s’effectuer dans une démarche apprenante et à long terme.
Comprendre les mécanismes qui génèrent du stress c’est en effet pouvoir remédier à la cause, plutôt que de subir les symptômes et de tenter d’éteindre l’incendie que ces derniers provoquent.
Si elles sont correctement mises en place, l’effet de ces mesures est visible sur la diminution de l’absentéisme et de la perte de productivité, et se fait ressentir sur les cotisations et les bonus d’assurances maladie.

Quoiqu’il en soit, le stress est donc encore souvent considéré par les managers comme un outil au service de la productivité à très courte échéance, bien qu’il risque de fragiliser celle-ci sur du moyen ou long terme, comme nous venons de le voir. De quoi revoir certains paradigmes managériaux bien ancrés qui évoquent l’existence d’un « bon stress » ?


Publié par Guillaume Bellanger

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