L’humain est au coeur d'un système complexe qui évolue et change très rapidement. Avec ce blog nous partageons avec vous des informations, des pistes de réflexion et de compréhension sur l’humain.
Vous trouverez également sur ce blog les actualités concernant notre société et nos solutions RH exclusives.
Selon les assureurs suisses, un salarié suisse s’absente en moyenne 8 jours par année. Chacune de ces périodes d’absences engendre pour l’employeur des coûts compris entre 500 et 1000 francs suisses (entre 400 et 800 euros environ), des frais directs représentant à eux seuls 5 % de la masse salariale.
L’absentéisme engendre de lourdes conséquences pour l’entreprise, sur le plan financier mais également quant à son organisation. Le manager est en effet amené à prendre des décisions opérationnelles pour remplacer les personnes absentes, faisant subir à l’entreprise des coûts supplémentaires pour respecter ses objectifs de rendements.
Une PME de 15 personnes peut ainsi perdre jusqu’à 7,5 % de masse salariale, si l’on ajoute aux frais directs les frais indirects ou cachés (heures perdues, salaires de remplaçants, pertes de mandats, etc.).
Outre ces derniers frais, l’absentéisme creuse un véritable gouffre dans le secteur de la perte de gains maladie, faisant exploser les primes d’assurances.
Toujours pour illustrer l’ampleur des frais liés à l’absentéisme, des statistiques de la Suva (Caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accidents) estiment à 70 millions de francs suisses (environ 58 millions d’euros) les économies réalisables chaque année pour sa caisse, par un jour d’absentéisme en moins de tous les actifs suisses.
Face à cela, les entreprises et les assureurs peuvent mettre en place toute une série d’actions afin d’endiguer le phénomène.
Ces actions consistent en un travail de fond sur le climat au travail (mené notamment au travers de mesures réalisées en interne), une amélioration de la communication entre la direction et les employés, et une volonté de ne pas chercher à réduire à tout prix l’absentéisme par des mesures trop dures qui risqueraient de devenir contre-productives.
Le stress est ainsi l’une des principales sources d’absentéisme et de perte d’activité. Un travail mené par l’entreprise sur celui-ci est un gage de reduction des frais directs et indirects provoqués par l’absentéisme.
Il est bon de noter que les Entreprises qui font baisser leur niveau d’absentéisme touchent des bonus/retro primes. De quoi observer rapidement des réductions de coûts d’assurances.
Pour une entreprise significativement impactée par l’absentéisme, la meilleure solution consiste à mettre en place une gestion adaptée de cet absentéisme et à effectuer une analyse des absences en collaboration avec son courtier et un professionnel de l’accompagnement des organisations, se basant sur des indicateurs quantitatifs et qualitatifs. Ces derniers sauront trouver des solutions adéquates.
Il est bon de noter que certaines compagnies gèrent l’absentéisme dès le premier jour, y compris pendant le délai d’attente.
Au final, l’absentéisme n’est pas une fatalité si le problème est considéré de manière adequate.
Mais l’est-il assez ?
Publié par Patricia Fellay
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